Mes déceptions (littéraires) de 2015

Bonjour à tous et toutes !

Après vous avoir fait part de mes 6 coups de cœur de l’année 2015, je tenais également à vous faire partager mes déceptions 2015. J’en ai sélectionné 5.

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Agnès LEDIG, Pars avec lui

Roméo est pompier professionnel et a la garde de sa sœur de 14 ans, Vanessa. Après une énorme chute, Roméo rencontre Juliette, une infirmière du service de réanimation qui va l’aider à se reconstruire. Juliette, qui vit avec un compagnon violent et insultant, désire néanmoins un enfant qui tarde à arriver. Juliette est entourée de Guillaume, un collègue infirmier et Malou, sa grand-mère qui vit dans la même maison de retraite que l’arrière grand-père de Roméo.

Tous ces personnages vont s’aider, s’aimer, se perdre pour mieux se retrouver.

Mon avis

J’avais adoré le précédent roman d’Agnès LEDIG, Juste avant le bonheur. Je n’ai pas accroché avec celui-ci. Je l’ai trouvé plein de clichés, de bons sentiments et l’histoire, cousue de fil blanc…

Dommage.

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Albert ESPINOSA, Tout ce que nous aurions pu être toi et moi si nous n’étions pas toi et moi

Marcos vient de perdre sa mère dont il était très proche. Elle lui a tout appris : sentiments, sexe, tout ce qui pouvait l’aider dans sa vie.

Il décide alors de ne plus dormir.

Marcos a aussi un don, il a la capacité de lire les souvenirs dans les yeux des gens. La police fait justement appel à lui cette nuit là pour examiner un homme spécial qui semble venir d’une autre planète.

Mon avis

J’avais lu une excellente critique de ce livre dans Elle.

Mais je l’ai trouvé plus qu’étrange et très particulier. J’ai eu l’impression que l’auteur se dispersait, qu’il partait dans tous les sens. Je n’ai pas du tout accroché.

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Amélie NOTHOMB, Le crime du Comte Neuville

Le Comte Neville aime et sait recevoir. Alors qu’il organise sa dernière soirée avant la vente du domaine familial, une voyante qui a recueilli Sérieuse, sa fille fugueuse, lui prédit un grand malheur.

Mon avis

Même s’il est intéressant de suivre les tergiversations du Conte Neville face à son destin programmé et les relations difficiles entre le père et sa fille, on reste sur notre faim ! Le style est certes agréable mais le roman est trop court… vraiment trop court. J’en attendais d’avantage.

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Victoria HISLOP, Une dernière danse

Sonia vit une vie terne à Londres avec son mari. Sa meilleure amie l’entraîne à Grenade prendre des cours de danse. Malgré l’origine espagnole de sa mère morte quelques années plus tôt, elle ne sait rien de ses origines ni du passé de sa mère.

Elle rencontre alors le patron du café El Barril qui va lui raconter l’histoire de Grenade, ville de Garcia Lorca pendant la guerre civile espagnole et de la famille Ramirez qui tenaient le bar.

Sonia va être bouleversée et attirée par ce récit.

Mon avis

Ayant adoré le précédents romans de Victoria Hislop, L’île des oubliés et le fil des souvenirs, j’étais impatiente de lire Une dernière danse, peut-être trop impatiente… J’ai été déçu.

L’histoire a du mal à s’installer, avec beaucoup de longueurs. J’ai eu l’impression parfois de lire une livre d’histoire sur la guerre civile.

Par contre, le roman est extrêmement bien documenté et j’en sais maintenant un peu plus sur cette période de guerre civile espagnole et Victoria Hislop rend un bel hommage aux victimes de Franco.

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Audur Ava OLAFSDOTTIR, L’exception

Maria est mariée à Floki depuis 11 ans, a des jumeaux de 2 ans ½.

Le jour du réveillon de la nouvelle année, Floki lui annonce qu’il la quitte pour un autre homme, son collègue de bureau. Dévastée, Maria va se confier à sa voisine, Perla une naine conseillère conjugale un peu excentrique. Maria va aussi faire la connaissance de son père biologique.

Mon avis

J’ai eu du mal à aller au bout de ce roman. Ce n’était pas le 1er roman de Audur Ava OLAFSDOTTIR que je lisais. J’avais aimé son style et avais réussi à rentrer dans l’univers certes particulier mais très plaisant de Rosa Candida ou L’embellie. Mais dans L’exception, je n’ai pas ressenti d’émotions. Je ne me suis pas attachée aux personnages.

Vous ne savez pas quoi cuisiner ce soir…

Venez découvrir une recette simple et délicieuse : la tourte au poulet façon Jamie Oliver !

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  • 2 oignons
  • 500 gr de blanc de poulet
  • 100 gr champignons de paris
  • gros sel, poivre
  • noix muscade en poudre
  • 1 c. table farine
  • 1 c. table moutarde
  • huile d’olive
– thym et laurier
  • grosse cuillère de crème fraiche
  • bouillon de poulet 300 ml
  • pâte feuilletée
  • pour la dorure : un œuf battu

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  • Faire revenir les oignons et les champignons dans 3 c. à soupe d’huile d’olive. Rajouter le poulet. Saler et poivrer.
  • Lorsque le poulet est cuit :

AJOUTER la noix muscade ainsi que le thym et laurier frais

AJOUTER  la crème, la farine (qui va épaissir la sauce), la moutarde puis le bouillon et remuer bien.

  • Quand la sauce a épaissi :

METTRE la préparation dans un plat allant au four.

METTRE la pâte feuilletée sur le dessus du plat, assez grossièrement en laissant retomber l’excès de pâte vers l’intérieur.

MARQUER légèrement la pâte avec la pointe d’un couteau et badigeonner la dorure avec un pinceau.

METTRE au four pour environ 45 minutes à 180°C.

DEGUSTEZ !

Mon fondant au chocolat

chocolate-834714_1920Ingrédients :

4 œufs entiers

160g de chocolat noir dessert

160g de sucre

80g de beurre

3 cuillères à soupe de farine

D’un côté, mélanger le sucre, la farine et les œufs.

De l’autre, faire fondre le beurre et le chocolat.

Mélanger le tout. Il ne reste plus qu’à cuire !

Préchauffer votre four à 180° puis enfourner votre fondant pendant 14-15 mn. La durée dépend de votre four… Surtout ne pas trop cuire, il doit rester fondant…

Servir avec une glace vanille ou de la crème anglaise.

L’adolescence

En tant que parents, nous sommes parfois déstabilisés devant nos enfants qui rentrent ou qui sont déjà dans l’adolescence. Nous nous sentons impuissants face à ces changements et nous ne comprenons pas toujours leurs réactions.

J’ai lu quelques livres qui traitent de ce sujet. Je vous propose aujourd’hui non pas un résumé de chacun mais une retranscription de mes notes prises au cours de ces lectures.

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grandirClaude HAMOS, Grandir

L’adolescence est une nouvelle naissance, une phase de mutation. Il s’agit de faire naître en lui l’adulte qu’il doit devenir.

C’est donc une période perturbante car l’ado est encore accroché à l’enfance tout en étant entraîné vers un ailleurs inconnu.

Une dimension importante de l’adolescence que les parents doivent avoir en tête est le désarroi.

Cette épreuve est solitaire et douloureuse car l’ado voit disparaître ses repères. Il ne reconnaît plus rien, ni son corps, ni ses émotions. Son univers change sans qu’il puisse dire en quoi il a changé.

Par ailleurs, une nouvelle donnée apparaît : l’amour sexualisé avec toutes les questions et appréhensions que cela puisse comporter.

Il faut avoir conscience que l’ado a peur :

  • du regard porté sur lui
  • des gestes d’autrui
  • des paroles des autres

Les copains

Les copains sont importants, des « alter-ego » qui traversent la même période (sans forcement en parler entre eux). Il n’est plus dans l’anonymat du collectif quand il est avec ses copains. D’où l’importance pour les parents de ne pas se mêler de ses choix.

Les adultes extérieurs à la famille jouent un rôle important aussi. Du fait que ces personnes soient extérieures, leurs paroles ont un poids important pour l’ado et peuvent donc avoir des conséquences positives ou négatives sur lui. Par exemple, les paroles blessantes d’un professeur ou au contraire les paroles rassurantes d’un copain adulte de la famille.

L’accompagnement des parents

Les parents doivent consentir à ne plus gouverner la vie de leur ado tout en continuant à l’encadrer et à l’accompagner. Il faut accepter de perdre le pouvoir qu’ils exerçaient avant sur l’enfant. Ils doivent trouver un autre mode de présence : rester à ses côtés, continuer à le cadrer tout en lui permettant de se diriger seul sur tous les plans :

  • Par rapport à lui-même : il doit gérer ses activités scolaires, organiser son travail et ses loisirs. Il doit avoir pour cela une conscience claire de ce qui est en jeu.
  • Par rapport aux autres : il doit pouvoir faire dans le domaine amical et amoureux les expériences qui sont nécessaires sans que les parents s’en mêlent. L’ado vit toujours les interventions parentales comme intrusives, infantilisantes voire humiliantes. Les parents doivent expliquer qu’il n’y a pas de chemin sans obstacles, que les rapports humains peuvent être difficiles mais qu’il est capable de s’en débrouiller. Il faut autoriser l’échec en le dédramatisant par avance. « Si l’on ne tente rien, on n’échoue jamais ». Les parents doivent supporter de laisser l’ado libre de ses engagements même s’ils ne leur paraissent pas judicieux et même s’ils doivent l’amener à échouer. L’échec permet de progresser.

Mais la « non intervention » des parents ne signifie pas abandon ou indifférence. Il faut toujours accompagner l’ado en l’écoutant, en le rassurant et en lui faisant relativiser l’épreuve.

  • Par rapport à la société, l’ado doit être encouragé à faire lui même certaines démarches : carte d’identité, renseignement sur une carrière ou aller directement voir des personnes pour résoudre un problème (prof, directeur, etc…). Il faut qu’il prenne conscience de son existence sociale.

C’est aussi la période où l’ado doit développer sa liberté de pensée, de choix et de jugement.

Des limites sont encore et toujours nécessaires. Avoir le droit de penser et de gérer sa vie n’implique pas que l’on puisse tout faire. C’est une période difficile pour les parents car l’ado ne cesse de contester ces limites. Tous les désirs sont légitimes mais tous ne sont pas réalisables. Les limites doivent avoir un sens et être expliquées.

Les parents doivent aussi se soumettre aux mêmes règles de vie sinon l’ado le vit comme une injustice.

Un conflit nécessaire mais douloureux pour les parents qui craignent que leur enfant ne les aime plus car il s’oppose à eux sur tout et les rejette parfois. Il s’agit en fait de l’affirmation de soi car pour devenir adulte il doit vider l’armoire de son enfance (pour un temps) et donc rejeter tout ce qui l’entoure : les idées de ses parents, leur mode éducatif, leur mode de vie…

Il ne faut pas refuser la discussion, l’affrontement. Par contre, les parents n’ont pas pour autant à être harcelés en permanence. Ne pas confondre critique constructive à la démolition systématique.

L’ado doit trouver ses mots, apprendre à parler seul en son nom. Les parents ne doivent plus parler pour leur enfant.

La mort

Une place nouvelle est donnée à la mort. Les parents doivent assister l’ado, l’aider à mettre la mort à sa place, à accepter de vivre avec. Il aura peut-être tendance à l’utiliser comme si elle était la seule solution, la seule issue possible à la souffrance.

Il est important aussi que l’ado ait avoir sa propre intimité.

En conclusion :

« S’ils (les parents) veulent enseigner à leur enfant le respect qu’il leur doit, ce n’est qu’en lui donnant l’exemple de respecter sa personne. Leur enfant en tout cas ne leur « doit » rien. C’est à ses enfants qu’il (ou elle) fera – devenue père ou mère – ce que ses parents ont fait pour lui (ou elle) ». Françoise DOLTO

braconnierAlain BRACONNIER, Être parent aujourd’hui

Selon Alain Braconnier, être parent c’est associer l’amour, le bons sens et la logique.

Il faut apprendre aux enfants à être responsables, capable de comprendre.

Les enfants deviennent de plus en plus exigeants si les parents baissent les bras. Il faut savoir lui résister. Ils ont besoin de face à face.

Pour l’enfant, l’énervement justifié du parent lui fait ressentir l’importance de son opposition, de ses bêtises ou la gravité de sa transgression.

Il faut se donner la chance de convaincre plutôt que de contraindre.

Lorsque le travail pose problème…

Lorsqu’un ado a du mal à se mettre au travail ou traine des pieds, la réplique « C’est de la paresse » est inutile et contre-productive.

Ce réticence au travail peut être s’expliquer par :

  • une difficulté affective liée à une immaturité, une inhibition ou un manque de confiance en soi
  • une difficulté relationnelle qui amène l’enfant à s’opposer à la contrainte demandée par l’adulte, parents ou profs
  • une difficulté liée au système éducatif pour des élèves qui n’avancent pas au même rythme.

Pour les élèves qui réussissaient sans travailler, le collège ou le lycée peuvent les décourager car il faut travailler. Il est alors important de leur apprendre à s’organiser et à travailler plutôt que de les accompagner par des cours particuliers.

Une opposition nécessaire

Chez l’ado, l’opposition est nécessaire pour sa construction, son développement. Sachez tolérer une certaine dose d’opposition tout en expliquant simplement et clairement ce que vous souhaitez.

Éviter les critiques directes sur l’image de l’enfant (« t’es bête ») car cela provoque une réaction d’orgueil qui les fera agir négativement.

Une bonne communication dans une situation d’opposition consiste à expliquer calmement votre point de vue, en restant ferme sans être agressif, à éviter le conflit et de ne pas oublier de le valoriser sur ce qu’il fait de bien.

Savoir le féliciter pour le domaine où il réussit : ses qualités humaines, sons sens de l’observation, ses activités extra-scolaires.

L’autonomie ne se donne pas, elle se conquiert.

Problème d’endormissement

Lorsqu’un ado a des problèmes à s’endormir, c’est qu’il ne trouve pas la source de tranquillité qui lui permet de s’endormir, son point de relâchement. Il faut en discuter avec lui pour essayer de savoir d’où vient son inquiétude.

L’enfant doit sentir de temps en temps que tout n’est pas acquis, que l’amour des parents n’est pas inconditionnel, qu’il doit le mériter.

Il faut valoriser son enfant sans le survaloriser.

qu est ce que l adolescenceQu’est-ce que l’adolescence ? Éditions sciences humaines

L’adolescence est le temps des métamorphoses. Ce n’est pas un état mais un passage, une transition entre l’enfance et l’âge adulte. Ce passage est fait de doutes, de mal-être, de moments de repli sur soi, de désarroi et parfois de désespoir. Mais c’est aussi un appétit de vivre et de curiosité.

Au cours de sa métamorphose, l’ado doit accepter son corps sexué, rompre les liens de dépendance à ses parents, se projeter dans l’avenir et maitriser ses émotions et affects.

Pour les parents, il faut savoir protéger, aimer, comprendre et parfois punir son enfant. Les adultes ne doivent pas s’effacer.

Pour l’enfant, l’adolescence revient à se poser la question : comment manifester mon existence et que cette existence soit reconnue ?

Les classes de 4ème et 3ème sont cruciales car c’est le moment où apparaissent des préoccupations : remise en question de la société, questionnement sur Dieu…

Bonne nouvelles : 90% des ados vont biens. Ils sont casse-pieds mais ils vont biens !

Selon, Patrice HUERRE, le phénomène pubertaire chez l’ado existe depuis longtemps mais aujourd’hui le terme adolescence est chargé de représentations négatives : c’est l’âge de tous les risques, un temps de crise, de désordre. Par ailleurs, il y a une excitation créée par la société sur l’adolescence. Il y a aujourd’hui une urgence à grandir qui fait sauter les étapes nécessaires à l’apprentissage progressif. Certains parlent de pré-adolescence mais cela n’existe pas. Avant de devenir ado, les enfants sont des enfants et ils font les considérer ainsi et pas autrement.

Modifications corporelles :

Croissance de 25 cm pour les garçons entre 12 et 16 ans.

Pilosité vers 13 ans.

1ère éjaculation vers 14-15 ans.

L’entrée au collège coïncide avec de grands changements pour l’ado :

croissance et puberté :

  • des transformations corporelles incessantes : le corps devient source de préoccupations et d’angoisses. Pour conjurer cette impression d’étrangeté, l’ado va essayer des styles, des looks différents.
  • Un autre élément identitaire : sa chambre. Elle devient une extension de son corps. Les parents ne doivent pas rentrer dans son nouvel univers.
  • Apparition des premiers signes de sexualisation : pudeur croissante et regard différent sur les parents.

> L’ado doit abandonner les modèles parentaux. Les parents ont peur de voir leur enfant ne pas réussir scolairement, peur des mauvaises fréquentations, drogues, violences… Il faut trouver un équilibre pour chacun : laisser l’ado s’autonomiser tout en laissant aux parents la possibilité de le surveiller de loin.

Ce qui est en jeu durant les années collèges, c’est la structuration de la personnalité, la quête de soi.

Côté parent : affronter l’adolescence revient à supporter la perte de son enfant. L’entrée dans l’adolescence dévoile la place prise par l’enfant dans la vie des parents.

Vers 13 ans, l’enfant accède à l’abstraction, découvre une capacité à avoir sa propre pensée.

La scolarisation est souvent perçue comme une contrainte et les limites posées sont parfois mal ressenties.

L’important chez les lycéens, c’est le style ! La musique est la pratique culturelle des ados sans oublier les jeux vidéo pour les garçons ou les Smartphones.

On demande aux élèves (dès le collège) de choisir une orientation alors qu’ils sont précisément en pleine phase de métamorphose et de doutes sur eux-mêmes.

Bienvenue !

Oh my god ! Un nouveau blog littéraire !

Tout d’abord, BONNE ANNEE 2016 à tous ! Que cette année soit douce et belle pour chacun.

Bonne annee 2

Ma seule bonne résolution de cette nouvelle année fut de me lancer dans l’aventure du blogging littéraire. Pourquoi ?? J’aime lire, essentiellement des romans (français ou étrangers), de moins en moins de policiers, très peu de documents (politique, économie) et jamais de classiques (il faudrait que je m’y mette). Je garde une trace de mes lectures dans un petit cahier noir avec un petit résumé et une annotation positive ou négative. Lorsque des amis me sollicitent pour des suggestions de lecture, je replonge avec plaisir dans cet univers. Une idée m’est alors venue : pourquoi ne pas transposer mon petit cahier noir sur la toile et vous faire partager mes coups de cœur et mes déceptions !

Enfin, j’adore le concept des bars littéraires, un endroit à part où le temps s’arrête, un endroit cosy où l’on passe du bon temps entouré de bons bouquins, où l’on boit du thé, où l’on grignote des bonnes choses bien installé dans des fauteuils clubs en cuir…

Voilà comment est né Mon café litteraire !

J’espère que vous apprécierez la visite. Soyez indulgents, je débute ! Et n’hésitez surtout pas à me faire part de vos remarques et aussi à me faire partager vos suggestions de lecture pour que grandisse ma « pile à lire » qui encombre ma chambre… Ce lieu est un lieu de partage !

Bonne lecture.

Barbara

Mon best-of 2015

Bonjour à tous et à toutes !

Pour bien commencer l’année et cette aventure du blogging, je me suis replongée dans mes lectures et j’ai sélectionné pour vous mes 6 coups de cœur de l’année 2015.

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Le livre des BaltimoreJoël Dicker, Le livre des Baltimore

Marcus Goldman se rend en Floride pour écrire son nouveau roman, huit ans après le « Drame »… Il rencontre par hasard la célèbre chanteuse Alexandra Neville, son amour de jeunesse qu’il a abandonné sans raison apparente avant qu’elle ne devienne connue. Toujours amoureux d’elle, il se replonge dans ses souvenirs d’enfance et nous dresse le portrait de sa famille. Chez les Goldman, il y a les Goldman de Baltimore et les Goldman de Montclair (deux villes des Etats-Unis). Marcus, issu des Goldman-de-Montclair, vit en admiration devant son oncle Saul et sa tante Anita, les Goldman de Baltimore. Lui est un célèbre avocat, elle médecin. Ils ont fait fortune, vivent dans une très belle demeure de Baltimore, possèdent un appartement en Floride, une magnifique villa dans les Hamptons. Marcus les adore et forme avec son cousin Hillel et Woody, un garçon des rues adopté par les Baltimore, le « Gang des Goldman ». Ils jouent ensemble, partent en vacances ensemble, grandissent ensemble. Plus tard, Scott et Alexandra, frère et sœur, se joindront au gang. Tout oppose les Goldman de Baltimore et les Goldman-de-Montclair : leur maison est simple, leur voiture modeste, ils ne possèdent pas de maison secondaire… Mais la vie dorée des Goldman de Baltimore va se révéler sous un tout autre aspect avec le « Drame »…

Mon avis

Je n’ai pas pu lâcher le livre avant d’avoir lu la dernière ligne !

J’ai retrouvé avec plaisir Marcus Goldman, écrivain à succès, du précédent roman de Joël Dicker, La vérité sur l’affaire Harry Quebert. Il ne s’agit pas d’une suite de son premier roman mais d’une histoire familiale, celle des Goldman, d’une histoire d’amitiés entre trois gamins Marcus, son cousin Hillel et Woody. Joël Dicker nous offre surtout l’histoire d’un drame annoncé dès le début du livre qui nous tient en haleine jusqu’à la dernière ligne tout en dressant le portrait, un peu caricatural, de la société américaine.

 

les gens heureuxAgnès Martin-Lugand, Les gens heureux lisent et boivent du café

Diane gère un café littéraire. Elle a perdu son mari et sa fille dans un accident de voiture. Veuve à 32 ans, elle ne parvient pas à combler l’immense vide laissé, refuse de sortir de son appartement et se laisse peu à peu envahir par la tristesse et la dépression. La seule présence qu’elle accepte est celle de son ami Félix, son meilleur ami gay qui l’aide à gérer son café littéraire. Un jour, elle décide de tout plaquer et part s’installer à Mulranny en Irlande. Elle va y rencontrer des personnages chaleureux et un voisin plutôt grincheux et taciturne. Peu à peu, elle va reprendre goût à cette vie qu’elle croyait finie jusqu’à ce qu’elle découvre le passé d’Edward…

Mon avis

J’ai adoré ce livre tout d’abord parce que j’imagine Mon café littéraire comme celui de Diane !

C’est un roman dur qui traite d’un sujet difficile mais les personnages sont attachants et l’écriture agréable.

La couverture me dérange car elle ressemble étrangement à la couverture de Rien ne s’oppose à la nuit de Delphine de Vigan…

 

charlotteDavid FOENKINOS, Charlotte

Prix Goncourt des lycéens 2014, Prix Renaudot 2014

L’auteur retrace la vie de Charlotte Salomon, artiste peintre morte à vingt-six ans dans les camps de concentration. Avec un profond respect et une grande admiration, David Foenkinos nous décrit l’enfance berlinoise de Charlotte, sa famille meurtrie par les suicides, son exclusion par les nazis, son premier et grand amour qu’elle devra quitter pour se réfugier en France où elle commencera à peindre des œuvres autobiographiques forts.

Mon avis

J’ai adoré et dévoré ce livre !

J’ai été touché par cette quête de l’écrivain hanté par une artiste incroyable et surtout par la sincérité réelle de l’auteur.

J’ai aussi aimé découvrir une artiste au destin tragique que je ne connaissais pas.

Le texte est magnifique.

Charlotte dessinsCette édition de Charlotte propose le texte intégral de David Foenkinos illustré de gouaches de Charlotte Salomon et de photos d’elle et de ses proches.

 

 

ric rac Arnaud le Guilcher, Ric Rac

Jeanyf a 14 ans, vit en pleine campagne avec son père, qui ne se remet pas de la mort de sa femme. Son oncle est herboriste et rebouteux et son cousin, illuminé. Jeanyf veut devenir footballeur professionnel mais le centre de formation refuse son entrée à cause de sa petite taille. Alors Jeanyf court.

Il court pour grandir.

Il court pour rentrer en contact de sa mère.

Il court car il est mal à l’aise avec sa nouvelle voisine qui ne cesse de le provoquer.

Bref, Il court après son avenir.

Mon avis

Gros coup de cœur.

Recommandé par une amie, j’ai découvert avec plaisir cet auteur breton ! Les personnages sont attachants, l’écriture est simple, fluide, belle et pleine d’humour.

Bref, ce livre fait du bien !

delacourtGrégoire DELACOURT, On ne voyait que le bonheur

Le roman est construit en trois parties : dans le nord de la France, au Mexique puis une 3ème partie sans réelle géographie.

Ce livre nous décrit une tragédie familiale à travers le portrait d’Antoine, de son enfance à aujourd’hui, un peureux qui n’a jamais rien osé, qui a perdu une de ses sœurs, dont la mère l’a abandonné et dont la femme l’a quitté… un homme qui va finir par craquer…

Mon avis

Très vite on pressent que l’horreur va arriver mais sous quelle forme ?

Roman sombre sur les drames familiaux, l’abandon, la lâcheté, sur ce que nous pouvons donner à nos enfants que nous n’avons jamais reçu de nos propres parents mais aussi sur le pardon.

 

17 ansColombes SCHNECK, 17 ans

Colombes Schneck a 17 ans, vit à Paris, découvre la sexualité, s’amuse comme on s’amuse quand on a 17 ans ! Mais à un mois de passer son bac, elle découvre qu’elle est enceinte. Sans aucune culpabilité et avec le soutien et l’approbation de son entourage, elle avorte. Mais ce passage de sa vie va la marquer à jamais. Il lui faudra attendre 30 ans pour pouvoir parler de cet acte et de cet enfant absent.

Mon avis

17 ans est un récit court, beau et touchant sur un sujet sensible, l’avortement. Colombes Schneck nous raconte son expérience très personnelle de manière sincère, détachée et beaucoup de recul.

Mes lectures de décembre 2015

Bonjour à tous et à toutes !

Voici mes chroniques littéraires du mois de décembre 2015.

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cannelle

Sarah McCOY, Un goût de cannelle et d’espoir

Coup de coeur

En 1944, en Allemagne, E

lsie Schmidt a seize ans, ses parents tiennent une boulangerie. Ils sont sous la protection d’un officier nazi qui courtise Elsie et qui l’introduit dans les soirées du parti. Lors de la soirée de Noël, un petit garçon juif, Tobias, sauve Elsie d’un viol et lui demande sa protection. Elle va tenter de le cacher chez elle, de le nourrir et de prendre soin de lui.

Soixante ans plus tard, au États-Unis, Elsie tient sa propre boulangerie. Une journaliste, Reba, souhaite réaliser un reportage sur elle et va peu à peu découvrir le passé d’Elsie.

Mon avis

Ce livre est un véritable coup de cœur.

J’ai découvert à travers ce livre la vie difficile d’une famille allemande pendant la période nazie mais aussi par l’intermédiaire de Hazel, la sœur d’Elsie, la vie dans les Lebensborn. Des jeunes filles considérées comme aryennes concevaient des bébés avec des SS, accouchaient anonymement dans le plus grand secret et remettaient leur nouveau-né au parti afin de constituer la future élite du pays ! Que dire…

L’auteur parvient avec brio et sans aucun jugement à mettre en scène des personnages attachants ou monstrueux sans caricature.

 

Van CauwelaertDidier Van Cauwelaert, Jules

Coup de coeur

Alice est aveugle depuis l’âge de 17 ans suite à un viol. Entre Jules, son chien-guide et Alice s’est établie une réelle et belle complicité. Suite à une greffe de cornée réussie, Alice retrouve la vue et doit se séparer de Jules qui s’est pris d’affection pour Zibal, un génie bourré de diplômes aujourd’hui vendeur de macaron à Orly qui est tombé amoureux d’Alice au premier regard. Jules va alors tout faire pour que ces deux êtres se retrouvent… pour lui-même retrouver Alice.

Mon avis

Je ne peux que vous conseiller ce beau petit livre si vous aimez les belles histoires. L’histoire est simple, belle et très bien écrite. Je suis passée par toutes sortes d’émotions : rire, larmes, tendresse, douceur.

Vous ne pourrez pas vous détacher de ce livre avant la fin !

Un merveilleux roman.

 

Mise en page 1Jean-Christophe GRANGE, Lontano

Dans la famille Morvan, la mère est soumise et effacée, la fille est une rebelle qui cherche à s’éloigner de ses proches, le cadet est un drogué, génie de la finance, le fils ainé travaille à la criminelle et le père, Grégoire, ancien flic, qui gravite dans les hautes sphères du pouvoir a passé quelques années en Afrique où il a notamment arrêté « l’homme clou », un serial killer aux rituels africains atroces et violents. 40 plus tard, son fils Erwan doit résoudre plusieurs crimes qui ressemblent beaucoup aux œuvres de « l’homme clou »… Il va être rattrapé par le passé trouble de ses parents.

Mon avis

Un très bon Grangé : rythmé, animé, bien renseigné, sanglant et violent !

Et comme d’habitude avec Grangé, une fois que vous avez mis le nez dans un de ses livres, il est difficile de relever la tête avant la fin…

 

le liseurJean-Paul DIDIERLAURENT, Le liseur de 6h27

Flop2

 Guylain Vignolles travaille dans une société qui broie des livres invendus. Il a une vie bien rangée et très organisée. Chaque matin, il lit aux passagers du RER de 6 h 27 quelques feuillets sauvés la veille de la machine infernale dont il a la charge. Un matin, il découvre dans le RER des textes d’une mystérieuse inconnue. Il va alors tout faire pour la retrouver.

Mon avis

« Ce livre enchantera votre journée »… Pas la mienne à priori !

Je n’ai pas réussi à rentrer dans ce livre, à m’attacher aux personnages trop lisses, (trop) remplis de bons sentiments, à l’histoire (trop) fade…

Mauvaise surprise pour ma part !

 

et je danse aussiAnne-Laure BONDOUX, Jean-Claude MOURLEVAT, Et je danse aussi

Pierre-Marie Sotto est romancier à succès (il a reçu le Prix Goncourt), a été marié 4 fois, sa dernière femme Vera est sortie de sa vie un jour sans lui donner d’explications. Depuis, il a du mal à retrouver sa joie de vivre et ne parvient plus non plus à écrire.

Adeline Parmelan, qui se décrit elle même comme grande, grosse et moche, envoie un mystérieux paquet à Pierre-Marie.

Débute alors un échange de mails entre les deux personnages qui vont apprendre peu à peu à se connaître, à se confier. Mais Pierre-Marie a des doutes, Adeline ne serait-elle pas Véra ? Ce qu’il va découvrir va lui permettre de recommencer à vivre…

Mon avis

Ce n’est pas un coup de cœur mais j’ai bien aimé ce livre malgré quelques longueurs de temps en temps. Le format d’échange de mails donne une légèreté au livre et transporte facilement le lecteur de page en page.