1515 – Italie
Mercurio, Benedetta et Zolfo, trois enfants des rues vivant d’escroqueries et de vols, sont obligés de fuir Rome. Ils choisissent Venise pour démarrer une nouvelle vie. Mercurio est un orphelin abandonné qui n’a jamais connu la tendresse d’un foyer mais qui a toujours connu la violence, la solitude et la misère.
Au même moment, Isacco da Negroponte et sa fille Giuditta choisissent eux aussi de s’établir dans la cité lacustre, rare cité où les juifs peuvent résider coiffés d’un bonnet jaune.
Mercurio et Giuditta vont se rencontrer et se chercher dans cette ville aux multiples facettes avec d’un côté les beaux palais, le pouvoir, les belles robes colorées et de l’autre la misère, les odeurs, les prostituées, la violence.
Mon avis
Après avoir suivi avec joie Christmas dans Le Gang des rêves, c’est au tour de l’attachant Mercurio de nous enchanter par sa naïveté, son ingéniosité et sa sincérité
Tout comme Le gang des rêves, Les enfants de Venise est un roman noir rempli de violence, de sexe, de pauvreté mais aussi d’espoir, de rêve et d’amour.
C’est un roman sur les enfants abandonnés à la naissance qui essaient de se construire une identité. C’est un roman sur la vie et ses désillusions. C’est aussi un roman sur l’apprentissage de l’amour et de l’amitié.
J’ai également apprécié le côté historique du roman avec la description du pouvoir religieux, du fanatisme de l’Inquisition et des durs traitements réservés aux Juifs.
Le gang des rêves reste pour autant mon roman préféré de Luca Di Fulvio. J’ai hâte de découvrir son dernier roman, Le soleil des rebelles.
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